Billet d’humeur : de l’autonomie …

Comme tous les matins, je me réveillais avec la douce voix d’Yves Calvi. C’est alors que j’entendais un expert RH d’un prestigieux cabinet de conseil en stratégie anglosaxon, au sujet des résultats d’une enquête réalisée avec l’Association Nationale des DRH (ANDRH) sur le Covid-19 vu par les DRH.

Une des conclusions de cette étude met en avant l’enjeu de l’autonomie des collaborateurs. Terme de plus en plus à la mode, du fait des conséquences du télétravail. Mais pas que ! En effet, l’autonomie, c’est cette responsabilité individuelle dans un collectif. Être responsable aussi pour les autres, comme se protéger en portant un masque, même si je considère ne pas être à risques, pour ne pas contaminer d’autres, plus fragiles. C’est cela, l’autonomie.

Développer l’autonomie, au-delà des bons mots marketing, qui ne manqueront pas de nourrir les stratégies de communication des entreprises (après la bienveillance, vive l’autonomie !), requiert la mise en œuvre de nombreux leviers. C’est du concret !

  • C’est savoir développer et incarner une vision.
  • C’est définir ou redéfinir des marges de manœuvre aux collaborateurs, souvent justement en délimitant les « interdits », les « incontournables », qui font le collectif d’une entreprise.
  • C’est adapter le style de management, en contrôlant non plus les activités ou la présence par exemple, mais les résultats, les objectifs.
  • C’est développer le sens du collectif, sans gommer les singularités individuelles, et surtout en évitant la compétition, la comparaison.

Chaque engrenage est différent. Pour autant, sans les autres, il reste inutile. Oui, l’excellence peut s’obtenir sans la compétition, car c’est avant tout ne pas dépasser les autres, mais plutôt se dépasser soi-même. Et, il y en a tant d’autres. L’autonomie, cela part du haut, des dirigeants qui ne la confondent pas avec l’indépendance, qui ne confondent pas engagement collectif et uniformisation. Un prochain livre blanc viendra compléter ce propos pour illustrer les leviers et la valeur pour l’entreprise.

On le comprend aisément, l’autonomie ne se décrète pas. Elle s’incarne, se vit, se conçoit. Aussi, Howard Partners n’est pas né du Covid-19, de manière opportuniste, pour se mettre dans l’air du temps. Nous laissons cela à d’autres, qui ne vont d’ailleurs pas tarder à émerger, ceux-là mêmes qui parlaient, il y a peu de temps, de bienveillance. Howard Partners, c’est une impulsion murie depuis très longtemps, une vision incarnée par des fondateurs, qui ont fait le constat de limites dans la façon d’opérer le métier de consultant (je parle de management, de pilotage, de culture, de valeurs), et qui veulent aussi participer à sa réinvention. C’est finalement une cohérence, dans le principe, là aussi, de la symétrie des intentions. Le positionnement « Human Ahead », les valeurs autour justement de l’autonomie, la politique RH qui prône l’excellence sans la compétition, le pilotage du collectif et non de la performance individuelle, tout est une question de cohérence.

Nous vous invitons à découvrir comment Howard Partners fabrique de l’autonomie. http://howard-partners.com/index.php/croyances/#croy_4

« Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font et ceux qui en profitent. » – Napoléon Bonaparte

 

Publié le 19 juin 2020