LA PENSÉE ET L’IA

L’IA OU LE DÉFI DES HUMAINS POUR NE PAS DEVENIR EUX-MÊMES DES MACHINES

Par ces quelques mots, Raphaël Enthoven nous indique que les humains aiment à se faire peur, en imaginant que l’IA pourrait les dépasser. Ils se prennent ainsi pour le Créateur.

En créant l’IA, l’humain a cherché à prédire son avenir, limiter les risques, améliorer la performance. Or, n’oublions pas que la notion-même de vie est intimement liée au risque, à la peur. Si nous étions capables de définir exactement l’heure de notre mort (cf. Deadline, appli qui prédit la date de votre mort), nous perdrions tout intérêt à la vie, elle-même consubstantielle aux risques de chaque jour, à l’inconnu. En créant l’IA, on cherche à prédire, à éliminer les risques et les imprévus, on cherche paradoxalement à mourir.

L’IA ne pourra jamais dépasser l’humain et ne restera qu’un outil à son service, à moins que l’humain lui aussi ne devienne une machine au service de l’IA ! Utiliser l’IA au lieu de penser par nous-mêmes atrophierait le cerveau, tel un muscle que nous n’utiliserions plus !

Ne pas devenir une machine réside dans la revendication des caractéristiques qui font l’humain !